Interview de franck demortiere, directeur commercial chez digitrips

Pouvez-vous nous en dire plus sur l’histoire de DIGITRIPS

 

Pour comprendre l’histoire de Digitrips, il faut d’abord rappeler qu’il s’agit avant tout d’un regroupement de compétences, de connaissances et de savoir-faire.

À l’origine, plusieurs structures coexistaient : Misterfly, H-Résa, Koedia… Ces noms vous parlent peut-être, ce sont les entités qui constituent la base de ce qui est devenu Digitrips. Ce sont leurs équipes, leurs expertises, leur énergie collective qui ont progressivement façonné le projet.

Un tournant décisif a eu lieu avec l’arrivée d’Émilie Dumont. Elle a véritablement structuré le groupe, en donnant une ligne directrice aux différentes « maisons » existantes. Elle a joué le rôle d’architecte, de maître d’œuvre, en veillant à faire émerger une identité commune — une marque unifiée.

C’est dans ce mouvement de convergence que Digitrips s’est consolidé. Le groupe s’est structuré autour d’une offre multiproduit et multicanal, pensée pour répondre à une grande diversité de clients : agences de voyage, TMC, comités d’entreprise, grands e-commerçants comme Cdiscount, ou encore aéroports… Aujourd’hui, ces clients se trouvent en France, en Belgique, en Italie et demain au-delà.

Le développement à l’international repose sur les mêmes fondamentaux qu’en France, mais avec une sélection plus fine des produits, afin de privilégier ceux qui sont les plus adaptables et compétitifs à l’échelle mondiale. Nous misons notamment sur le package dynamique, soit une addition de l’hôtel, la voiture et les transferts.

Alors oui, certains de ces produits sont déjà bien représentés sur le marché. Mais notre croissance en France montre qu’il reste de la place pour des challengers, surtout quand on sait se différencier.

Concernant le package dynamique, nous nous positionnons clairement sur le segment du City Break et du court séjour. Notre spécialité, c’est vraiment le court séjour urbain, un segment qui a été largement sous-exploité ces dernières années, notamment par les tour-opérateurs. Il y a une vraie opportunité à saisir, et c’est ce que montre notre succès sur la partie e-package.

Nous sommes en phase de lancement sur le produit train, notamment pour les City Breaks européens. C’est une vraie compétence métier, que nous développons aussi bien en B2B qu’en marque blanche, y compris à l’étranger. Cela s’inscrit dans notre volonté de nous adresser à des partenaires variés : e-commerçants, banques, assureurs, compagnies aériennes, aéroports, etc.

 

Comment l’organisation commerciale de Digitrips s’est-elle structurée, avec déjà un pied à l’international ?

 

Notre organisation commerciale est structurée par marché et par segment client, et non par produit.

Aujourd’hui, nous avons des équipes B2B en France, en Belgique et en Italie. Ces trois zones sont organisées de manière assez similaire : elles couvrent les agences de voyage, les réseaux d’agences, les tour-opérateurs, les TMC…. Ce sont les trois grands types de clients sur lesquels nous sommes présents.

Demain, nous allons structurer un pôle développement international, qui prendra en charge l’Italie et accompagnera l’ouverture de nouveaux marchés. Ce pôle aura aussi pour mission de construire des contrats dits “réciproques” avec d’autres acteurs du secteur — c’est-à-dire des partenariats à double sens, avec des échanges de services ou de portefeuilles clients.

 

Qu’est-ce qui vous a amené à faire appel à Impact Consultants ?

 

La décision de faire appel à Impact Consultants n’a pas été la mienne à l’origine — elle vient d’Émilie Dumont. Mais je peux tout à fait vous expliquer pourquoi ce choix a été fait.

À ce moment-là, nous avions clairement des manques en interne : il nous manquait des bras, des cerveaux, des compétences. Et Impact Consultants nous est apparu comme la solution la plus pertinente pour répondre à ce besoin, avec une vraie connaissance des marchés et des missions à mener.

Dans un second temps, en travaillant ensemble sur le chantier de la SalesFactory, nous avons découvert que cette collaboration nous permettait d’aller plus loin. Elle a permis de faire émerger un besoin qui n’était pas identifié au départ : celui de créer un poste de Sales Operations notamment. Ce poste n’existait pas encore dans notre organisation. C’est Océane Recorbet qui occupe cette fonction temporairement, jusqu’à ce que nous soyons en mesure de recruter la bonne personne pour occuper le poste de façon pérenne.

 

Une interview réalisée par Océane Recorbet

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