Article et publication

Interview de Franck Demortière, Directeur Commercial chez Digitrips

Interview de franck demortiere, directeur commercial chez digitrips Pouvez-vous nous en dire plus sur l’histoire de DIGITRIPS   Pour comprendre l’histoire de Digitrips, il faut d’abord rappeler qu’il s’agit avant tout d’un regroupement de compétences, de connaissances et de savoir-faire. À l’origine, plusieurs structures coexistaient : Misterfly, H-Résa, Koedia… Ces noms vous parlent peut-être, ce sont les entités qui constituent la base de ce qui est devenu Digitrips. Ce sont leurs équipes, leurs expertises, leur énergie collective qui ont progressivement façonné le projet. Un tournant décisif a eu lieu avec l’arrivée d’Émilie Dumont. Elle a véritablement structuré le groupe, en donnant une ligne directrice aux différentes « maisons » existantes. Elle a joué le rôle d’architecte, de maître d’œuvre, en veillant à faire émerger une identité commune — une marque unifiée. C’est dans ce mouvement de convergence que Digitrips s’est consolidé. Le groupe s’est structuré autour d’une offre multiproduit et multicanal, pensée pour répondre à une grande diversité de clients : agences de voyage, TMC, comités d’entreprise, grands e-commerçants comme Cdiscount, ou encore aéroports… Aujourd’hui, ces clients se trouvent en France, en Belgique, en Italie et demain au-delà. Le développement à l’international repose sur les mêmes fondamentaux qu’en France, mais avec une sélection plus fine des produits, afin de privilégier ceux qui sont les plus adaptables et compétitifs à l’échelle mondiale. Nous misons notamment sur le package dynamique, soit une addition de l’hôtel, la voiture et les transferts. Alors oui, certains de ces produits sont déjà bien représentés sur le marché. Mais notre croissance en France montre qu’il reste de la place pour des challengers, surtout quand on sait se différencier. Concernant le package dynamique, nous nous positionnons clairement sur le segment du City Break et du court séjour. Notre spécialité, c’est vraiment le court séjour urbain, un segment qui a été largement sous-exploité ces dernières années, notamment par les tour-opérateurs. Il y a une vraie opportunité à saisir, et c’est ce que montre notre succès sur la partie e-package. Nous sommes en phase de lancement sur le produit train, notamment pour les City Breaks européens. C’est une vraie compétence métier, que nous développons aussi bien en B2B qu’en marque blanche, y compris à l’étranger. Cela s’inscrit dans notre volonté de nous adresser à des partenaires variés : e-commerçants, banques, assureurs, compagnies aériennes, aéroports, etc. Comment l’organisation commerciale de Digitrips s’est-elle structurée, avec déjà un pied à l’international ?   Notre organisation commerciale est structurée par marché et par segment client, et non par produit. Aujourd’hui, nous avons des équipes B2B en France, en Belgique et en Italie. Ces trois zones sont organisées de manière assez similaire : elles couvrent les agences de voyage, les réseaux d’agences, les tour-opérateurs, les TMC…. Ce sont les trois grands types de clients sur lesquels nous sommes présents. Demain, nous allons structurer un pôle développement international, qui prendra en charge l’Italie et accompagnera l’ouverture de nouveaux marchés. Ce pôle aura aussi pour mission de construire des contrats dits “réciproques” avec d’autres acteurs du secteur — c’est-à-dire des partenariats à double sens, avec des échanges de services ou de portefeuilles clients. Qu’est-ce qui vous a amené à faire appel à Impact Consultants ?   La décision de faire appel à Impact Consultants n’a pas été la mienne à l’origine — elle vient d’Émilie Dumont. Mais je peux tout à fait vous expliquer pourquoi ce choix a été fait. À ce moment-là, nous avions clairement des manques en interne : il nous manquait des bras, des cerveaux, des compétences. Et Impact Consultants nous est apparu comme la solution la plus pertinente pour répondre à ce besoin, avec une vraie connaissance des marchés et des missions à mener. Dans un second temps, en travaillant ensemble sur le chantier de la SalesFactory, nous avons découvert que cette collaboration nous permettait d’aller plus loin. Elle a permis de faire émerger un besoin qui n’était pas identifié au départ : celui de créer un poste de Sales Operations notamment. Ce poste n’existait pas encore dans notre organisation. C’est Océane Recorbet qui occupe cette fonction temporairement, jusqu’à ce que nous soyons en mesure de recruter la bonne personne pour occuper le poste de façon pérenne. Une interview réalisée par Océane Recorbet Partagez cette page

Interview de Franck Demortière, Directeur Commercial chez Digitrips Lire la suite »

La distribution, levier stratégique dans le travel

La distribution, levier stratĂ©gique dans le travel ? Pourquoi la distribution est un levier stratĂ©gique clĂ© dans le secteur du travel ? Dans de nombreuses organisations du secteur du voyage (transport, hĂ´tellerie, parcs, etc.), la distribution est encore trop souvent relĂ©guĂ©e au second plan. Les postes dĂ©diĂ©s sont rares, les politiques de distribution sont floues ou absentes, et les performances par canal ne sont pas suffisamment suivies. Pourtant, la distribution est un rouage essentiel entre l’offre et la demande. Elle relie le marketing, le revenue management (RMP), la technologie, et bien sĂ»r les ventes. Voici 5 raisons majeures de piloter votre distribution de manière proactive et stratĂ©gique : 1. La distribution est une vitrine marketing La distribution, qu’elle soit directe ou indirecte, reprĂ©sente la première vitrine de vos produits et services. Si le contenu est souvent bien maĂ®trisĂ© sur les canaux directs, ce n’est pas toujours le cas sur les canaux indirects. Dans l’aĂ©rien, par exemple, les flux GDS (via EDIFACT) ne permettent pas de personnalisation « à chaud », d’oĂą l’apparition de NDC basĂ© sur XML. Tous secteurs confondus, la qualitĂ© des descriptifs, des visuels, et des mises en avant exige une attention constante, mĂŞme avec l’aide d’outils comme les channel managers. 2. Les coĂ»ts de distribution sont significatifs Les coĂ»ts liĂ©s Ă  la distribution peuvent atteindre 20% du chiffre d’affaires. En hĂ´tellerie, la commission moyenne de Booking est de 15%. Dans l’aĂ©rien, bien que la commission de base soit souvent nulle, les frais liĂ©s aux GDS, agrĂ©gateurs NDC, incentives ou au personnel interne peuvent rapidement faire grimper la facture Ă  10%. De plus, les coĂ»ts de la distribution directe (publicitĂ©, IT, staff, agences physiques, etc.) sont souvent sous-estimĂ©s, voire plus Ă©levĂ©s que ceux de la distribution indirecte. La vente directe prĂ©sente des avantages comme la fidĂ©lisation ou la connaissance client, mais elle n’est pas toujours la plus rentable. 3. Le bon mix de distribution optimise les ventes La rĂ©ussite commerciale repose sur une stratĂ©gie de distribution complĂ©mentaire. Une politique qui favorise la vente directe est logique, mais elle ne peut pas couvrir tous les segments. Un rĂ©seau de distribution tierce bien structurĂ© (Tour-Operating, ventes spĂ©cifiques comme les marins dans l’aĂ©rien, etc.) peut gĂ©nĂ©rer des ventes incrĂ©mentales sans cannibalisation. L’important est d’avoir une approche segmentĂ©e, animĂ©e et bien pilotĂ©e. 4. Les distributeurs sont une source prĂ©cieuse d’inspiration Les distributeurs sont souvent des experts de leur domaine. Ils maĂ®trisent les attentes clients, l’expĂ©rience utilisateur et les innovations technologiques. En hĂ´tellerie, par exemple, s’inspirer des bonnes pratiques de Booking peut considĂ©rablement amĂ©liorer la performance de son propre site. Leur expertise est un atout pour tous les dĂ©partements : marketing, tech, service client… 5. La distribution est au cĹ“ur des choix technologiques La cartographie des outils de distribution dans le secteur travel ressemble Ă  une toile d’araignĂ©e complexe. Choisir les bonnes technologies est fondamental pour maĂ®triser ses contenus, ses coĂ»ts et l’expĂ©rience client. Avec l’arrivĂ©e de l’IA, de nouveaux canaux Ă©mergent (comme les agents conversationnels). Cela impose de revoir l’architecture technologique, de la rendre Ă©volutive et orientĂ©e client. Comment reprendre le contrĂ´le de sa distribution ? Pour optimiser votre stratĂ©gie de distribution, voici les Ă©tapes clĂ©s : Élaborer une politique claire de distribution et la partager en interne Piloter les coĂ»ts et revenus via des tableaux de bord par canal DĂ©finir les rĂ´les et responsabilitĂ©s en interne Construire des partenariats solides et performants Mettre en place une architecture technologique Ă©volutive Animer, contrĂ´ler et suivre chaque rĂ©seau de distribution en temps rĂ©el Chez IMPACT CONSULTANTS, nous avons dĂ©veloppĂ© des mĂ©thodologies Ă©prouvĂ©es pour accompagner les acteurs du voyage vers une distribution plus performante, agile et maĂ®trisĂ©e. Notre conseil principal : ne subissez pas votre distribution, pilotez-la ! Un article Ă©crit par Rodolphe Lenoir DĂ©couvrir notre associĂ© Partagez cette page

La distribution, levier stratégique dans le travel Lire la suite »

UNSS : quand le sport partagé forge l’avenir

Le Sport PartagĂ© Ă  l’UNSS, un hĂ©ritage innovant : CROSS NATIONAL SOLIDAIRE Les champions paralympiques de LA 2028 sont encore scolarisĂ©s aujourd’hui : quand le sport partagĂ© forge l’avenir. Ce samedi 15 mars, Verneuil-sur-Seine a accueilli un Ă©vĂ©nement sportif d’exception, rĂ©unissant des centaines de jeunes athlètes venus de toute la France sous l’égide de l’UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire). Au-delĂ  de la compĂ©tition, cette journĂ©e a mis en lumière une dynamique essentielle : celle du sport partagĂ©, oĂą Ă©lèves valides et en situation de handicap courent ensemble, s’entraident et se surpassent. Si certains de ces jeunes seront peut-ĂŞtre les champions paralympiques que nous applaudirons en 2028 Ă  Los Angeles, c’est dès aujourd’hui, dans les Ă©coles, les collèges et les lycĂ©es, que leur avenir se construit. Et au cĹ“ur de cette rĂ©ussite, il y a l’engagement quotidien des professeurs d’Éducation Physique et Sportive (EPS) et des encadrants scolaires, vĂ©ritables artisans du sport inclusif. Les enseignants d’EPS, bâtisseurs de talents et d’inclusionDans toute la France, les enseignants d’EPS jouent un rĂ´le fondamental dans l’éveil et l’accompagnement des jeunes sportifs, qu’ils soient valides ou en situation de handicap. Leur engagement dĂ©passe le cadre du cours de sport : ils repèrent les potentiels, adaptent les exercices, encouragent l’entraide et insufflent la confiance nĂ©cessaire pour que chaque Ă©lève, quel que soit son profil, trouve sa place et progresse. Grâce Ă  leur travail quotidien, des passerelles se crĂ©ent entre le sport scolaire et le sport de haut niveau. Nombre d’athlètes paralympiques d’aujourd’hui ont dĂ©couvert leur discipline sur les bancs de l’école, portĂ©s par des professeurs qui ont su croire en eux et les guider dans leur parcours. Les enseignants d’EPS sont aussi les premiers Ă  sensibiliser les Ă©lèves aux valeurs de l’inclusion et du dĂ©passement de soi. Les compĂ©titions mixtes organisĂ©es sous l’impulsion de l’UNSS, comme celle de Verneuil-sur-Seine, sont le fruit de leur engagement Ă  long terme. C’est grâce Ă  eux que des Ă©lèves qui n’auraient peut-ĂŞtre jamais osĂ© participer dĂ©couvrent la joie de l’effort et le plaisir de progresser ensemble. Le sport partagĂ©, moteur de performance et de cohĂ©sionLes courses mixtes de Verneuil-sur-Seine ont une fois encore dĂ©montrĂ© que le sport partagĂ© bĂ©nĂ©ficie Ă  tous, tant sur le plan humain que sur le plan de la performance. En courant ensemble, en apprenant Ă  se synchroniser, Ă  se soutenir et Ă  se challenger, les jeunes athlètes dĂ©veloppent une vision du sport oĂą l’inclusion devient une force et non une contrainte. Les professeurs d’EPS et les encadrants UNSS sont Ă  l’avant-garde de cette approche. En intĂ©grant ces valeurs dès le plus jeune âge, ils façonnent des sportifs plus complets, plus ouverts et plus rĂ©silients, qui pourront nourrir aussi bien l’olympisme que le paralympique de demain. Un appel aux partenaires pour doubler le nombre de licenciĂ©s en situation de handicapMalgrĂ© cette dynamique positive, beaucoup reste Ă  faire pour rendre le sport scolaire encore plus accessible aux jeunes en situation de handicap. Actuellement, leur nombre parmi les licenciĂ©s UNSS progresse, mais l’objectif est clair : le multiplier par deux d’ici 2028. Pour atteindre cet objectif, L’UNSS appelle aujourd’hui les acteurs publics et privĂ©s Ă  s’engager aux cĂ´tĂ©s des professeurs d’EPS et des Ă©tablissements scolaires. Il s’agit d’investir dans : Des Ă©quipements adaptĂ©s dans les Ă©tablissements scolaires La formation des enseignants Ă  l’encadrement du sport partagĂ© L’organisation de compĂ©titions inclusives Ă  plus grande Ă©chelle Une meilleure articulation entre le sport scolaire et les fĂ©dĂ©rations handisport Les enseignants d’EPS, aussi passionnĂ©s que dĂ©vouĂ©s, sont prĂŞts Ă  relever ce dĂ©fi. Mais ils ont besoin de moyens supplĂ©mentaires pour amplifier leur action et permettre Ă  chaque jeune en situation de handicap de dĂ©couvrir et d’exprimer son plein potentiel sportif. Construire ensemble la gĂ©nĂ©ration 2028Ă€ quelques mois des Jeux de Paris 2024, la France s’apprĂŞte Ă  cĂ©lĂ©brer le sport sous toutes ses formes. Mais dĂ©jĂ , les regards se tournent vers Los Angeles 2028, oĂą une nouvelle gĂ©nĂ©ration de champions, formĂ©e aujourd’hui sur les terrains scolaires, dĂ©fendra nos couleurs. Ce sont nos enseignants, nos encadrants et nos partenaires qui, dès maintenant, peuvent faire la diffĂ©rence. En soutenant le sport partagĂ©, ils bâtissent un avenir oĂą chaque jeune, quelle que soit sa situation, peut rĂŞver plus grand et aller plus loin. Entreprises, collectivitĂ©s, mĂ©cènes : rejoignez-nous pour que les champions paralympiques de 2028 puissent dire, un jour, que tout a commencĂ© sur les terrains de leur Ă©cole. Partagez cette page Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.

UNSS : quand le sport partagé forge l’avenir Lire la suite »

Données clients

Exploitation des données clients dans l’aérien : enjeux et conformité RGPD

Exploitation des donnĂ©es clients dans l’aĂ©rien : Personnalisation et conformitĂ© RGPD Dans l’industrie aĂ©rienne, la donnĂ©e est partout et façonne chaque dĂ©cision : personnalisation client, pilotage financier, anticipation des tendances ou gestion opĂ©rationnelle en temps rĂ©el. Bien exploitĂ©e, elle devient un atout stratĂ©gique, mais entre rĂ©glementation, qualitĂ© et usage, les dĂ©fis sont nombreux. DonnĂ©es clients et personnalisation de l’expĂ©rience passager Un enjeu stratĂ©gique pour les compagnies aĂ©riennes Depuis plusieurs annĂ©es, les transporteurs aĂ©riens placent la personnalisation au cĹ“ur de leur stratĂ©gie. Offrir un service adaptĂ© aux attentes spĂ©cifiques de chaque passager devient un impĂ©ratif. Pour cela, il est nĂ©cessaire de collecter et d’analyser des donnĂ©es prĂ©cises sur leurs habitudes de voyage, leurs prĂ©fĂ©rences et leur comportement d’achat. Cependant, cette dĂ©marche doit se faire en respectant la vie privĂ©e des passagers et les rĂ©glementations en vigueur, notamment le RGPD (Règlement GĂ©nĂ©ral sur la Protection des DonnĂ©es) en Europe. Les Customer Data Platforms (CDP) : un tournant pour l’industrie La centralisation des donnĂ©es pour une meilleure exploitation Avec la multiplication des points de contact entre les passagers et les compagnies aĂ©riennes (rĂ©servation en ligne, applications mobiles, services en aĂ©roport, programmes de fidĂ©litĂ©, etc.), il devient indispensable de centraliser les informations via des Customer Data Platforms (CDP). Ces plateformes collectent et unifient les donnĂ©es issues des systèmes tels que les PNR (Passenger Name Record), billets Ă©lectroniques, programmes de fidĂ©litĂ© (FFP), interactions numĂ©riques et historiques d’achat. Selon KBV Research (octobre 2021), le marchĂ© mondial des CDP devrait atteindre 20,5 milliards de dollars d’ici 2027, avec un taux de croissance annuel de 34 %. Cette Ă©volution montre l’importance accrue de la gestion des donnĂ©es clients dans le secteur aĂ©rien. DonnĂ©es clients et intelligence artificielle : une personnalisation optimisĂ©e Anticiper et rĂ©pondre aux attentes des passagers L’analyse des donnĂ©es permet d’optimiser les interactions avec les passagers Ă  chaque Ă©tape de leur voyage : Proposer systĂ©matiquement un siège prĂ©fĂ©rĂ© Ă  un voyageur frĂ©quent. Offrir un menu adaptĂ© au moment de l’enregistrement en fonction des choix passĂ©s. Envoyer une alternative de vol en cas de correspondance manquĂ©e via un canal direct comme le SMS. Ces optimisations amĂ©liorent l’expĂ©rience client tout en maximisant les opportunitĂ©s commerciales pour les compagnies aĂ©riennes. Le rĂ´le clĂ© de l’intelligence artificielle L’intelligence artificielle (IA) et le machine learning permettent d’analyser de grands volumes de donnĂ©es pour : Automatiser le nettoyage et la correction des incohĂ©rences. PrĂ©dire les comportements des passagers grâce Ă  des modèles comme le “willingness to pay” (probabilitĂ© d’achat Ă  un certain tarif) et le “willingness to change” (acceptation d’une modification d’itinĂ©raire). Ces outils renforcent l’efficacitĂ© des compagnies tout en permettant une meilleure gestion de la demande et de la satisfaction client. Les dĂ©fis liĂ©s Ă  la conformitĂ© RGPD Garantir la protection des donnĂ©es personnelles La collecte et l’exploitation des donnĂ©es doivent respecter plusieurs principes fondamentaux du RGPD : Consentement explicite : les passagers doivent ĂŞtre informĂ©s de l’utilisation de leurs donnĂ©es et donner leur accord. Droit d’accès et d’effacement : ils peuvent demander Ă  consulter ou supprimer leurs informations personnelles. TraçabilitĂ© et transparence : les compagnies doivent garantir une gestion centralisĂ©e et documentĂ©e des consentements. Si certaines solutions technologiques proposent des services avancĂ©s, toutes ne garantissent pas une conformitĂ© totale aux obligations lĂ©gales.   Personnalisation et Ă©thique des donnĂ©es L’exploitation des donnĂ©es doit toujours s’inscrire dans une dĂ©marche Ă©thique. Il est essentiel d’informer les passagers sur la finalitĂ© de l’utilisation de leurs informations et de ne pas dĂ©passer les limites fixĂ©es par la rĂ©glementation. Un Ă©quilibre doit ĂŞtre trouvĂ© entre personnalisation avancĂ©e et respect de la vie privĂ©e. Les dĂ©fis liĂ©s Ă  la conformitĂ© RGPD Comprendre le contexte du voyageur PlutĂ´t que d’exploiter uniquement l’historique des passagers, il peut ĂŞtre plus pertinent d’adapter l’offre en fonction du contexte de la demande. Un mĂŞme voyageur peut ĂŞtre : Un parent en voyage familial. Un professionnel en dĂ©placement d’affaires. Un voyageur loisirs partant en week-end avec des amis. Le contexte immĂ©diat de la demande est souvent plus rĂ©vĂ©lateur que l’historique des voyages passĂ©s. Les compagnies peuvent ainsi ajuster leurs offres en fonction de ces diffĂ©rents profils, sans nĂ©cessairement collecter un volume excessif de donnĂ©es personnelles.   Exploiter des tendances plutĂ´t que des profils individuels En raison des risques liĂ©s Ă  la confidentialitĂ© des donnĂ©es, une personnalisation au niveau individuel semble plus thĂ©orique que rĂ©aliste. Une approche basĂ©e sur des personas et des tendances comportementales peut ĂŞtre une alternative efficace pour segmenter l’audience sans empiĂ©ter sur la vie privĂ©e des passagers. Une utilisation responsable des donnĂ©es dans l’aĂ©rien L’exploitation des donnĂ©es clients offre un potentiel immense aux compagnies aĂ©riennes pour amĂ©liorer l’expĂ©rience passager et optimiser leurs opĂ©rations. Cependant, cette dĂ©marche doit ĂŞtre menĂ©e avec transparence, Ă©thique et respect du cadre rĂ©glementaire. En adoptant une approche centrĂ©e sur la protection des donnĂ©es et l’optimisation du service, les transporteurs aĂ©riens peuvent concilier personnalisation et conformitĂ©, tout en rĂ©pondant aux attentes de leurs clients. HELENE MILLET – Partner helene@impactconsultants.eu #TRAVEL #TRAVELTECH #INTERNATIONAL #VENTES B2B #TRANSFORMATION #GESTION DU CHANGEMENT #FINANCE #REVENUE MANAGEMENT PRICING #STRATEGIE #DISTRIBUTION Related articles : https://www.linkedin.com/posts/h%C3%A9l%C3%A8ne-millet-handsonconsulting_lufthansa-finds-collecting-passenger-data-activity-6326353177272741888-m30g?utm_source=share&utm_medium=member_desktop&rcm=ACoAAAP-4QYBATqfAipPox3gsHzB-NI_rUiTIfk https://drive.google.com/file/d/1QHHUnnF1iiuKC3iZsA0aYO6WCw8rJ-g0/view?usp=sharing And 2 Firechats from last year :  1.With Dmitry Novikov and Christian Baillet : Paximizer https://www.linkedin.com/events/drivingretailexcellencewithcdp7241727659959889921/theater/ 2.With Gee Mann : Travlrid https://www.linkedin.com/events/ownyourtravelprofile7190667500827627520/theater/   Partagez cette page Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.

Exploitation des données clients dans l’aérien : enjeux et conformité RGPD Lire la suite »

Pour organiser des villes plus accessibles, le rôle clé des données de mobilité

Comment rendre les villes et territoires plus accessibles grâce aux donnĂ©es mobilitĂ© ? Comment identifier une ligne ferroviaire sous-utilisĂ©e ? OĂą implanter de nouvelles stations de vĂ©los en libre-service ? Comment les usagers rejoignent-ils un point gĂ©ographique prĂ©cis – une zone commerciale, un parc de loisirs, une entreprise ou tout autre point d’intĂ©rĂŞt – Ă  quel moment et par quel mode de transport ? Plus largement, comment concevoir ou adapter une politique de mobilitĂ© urbaine et interurbaine en phase avec les objectifs d’une mobilitĂ© Ă©coresponsable et inclusive ? Comment Ă©valuer ses effets une fois mise en place ? Ces questions essentielles trouvent leurs rĂ©ponses dans l’analyse des flux et des usages rĂ©els. Pourtant, elles sont parfois abordĂ©es sans exploitation rigoureuse des donnĂ©es disponibles, conduisant Ă  des infrastructures sous-utilisĂ©es, Ă  des congestions Ă©vitables ou Ă  une offre de transport inadaptĂ©e. Un parking surdimensionnĂ© qui reste vide, une station de vĂ©los mal placĂ©e peinant Ă  attirer des usagers, une ligne de transport en commun saturĂ©e faute d’anticipation des nouveaux flux : autant d’exemples oĂą une utilisation plus fine des donnĂ©es aurait permis d’éviter des ajustements coĂ»teux a posteriori. La diversitĂ© des sources de donnĂ©es aujourd’hui disponibles permet pourtant un vĂ©ritable Ă©clairage. DonnĂ©es de comptage issues de capteurs, camĂ©ras et bornes de validation, informations GPS et Floating Car Data pour analyser les dĂ©placements en temps rĂ©el, bases Open Data fournies par l’INSEE ou les opĂ©rateurs de transport, billetterie et abonnements pour suivre l’évolution des usages, flux multimodaux et intermodaux accessibles via API et plateformes MaaS : ces diffĂ©rents ensembles de donnĂ©es, lorsqu’ils sont exploitĂ©s de manière coordonnĂ©e, offrent une vision complète des dynamiques de mobilitĂ©. Des solutions comme Mobility Metrix permettent d’exploiter et de visualiser ces flux de manière territorialisĂ©e, tout en intĂ©grant l’intelligence artificielle pour crĂ©er des modèles prĂ©dictifs. Ces outils offrent Ă©galement la possibilitĂ© de partager ces analyses entre les parties prenantes, favorisant ainsi une intelligence collective et une prise de dĂ©cision optimisĂ©e. Chez Impact Consultants, nous accompagnons collectivitĂ©s et entreprises dans cette approche intĂ©grĂ©e des donnĂ©es de mobilitĂ©. De la structuration des sources d’information Ă  leur mise en perspective opĂ©rationnelle, nous aidons Ă  transformer des ensembles complexes de donnĂ©es en dĂ©cisions stratĂ©giques Ă©clairĂ©es et directement actionnables. Vous souhaitez structurer votre approche data pour prendre des dĂ©cisions plus prĂ©cises et efficaces en matière de mobilitĂ© ? Tout commence par une rencontre… Paul de Rosen – paul@impactconsultants.eu & Helene Millet – helene@impactconsultants.eu Partagez cette page Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.

Pour organiser des villes plus accessibles, le rôle clé des données de mobilité Lire la suite »

Transport rĂ©gional aĂ©rien, pilier de l’Ă©conomie nationale grâce Ă  une mobilitĂ© transversale

Transport AĂ©rien RĂ©gional : pilier de la connectivitĂ© locale et de l’Ă©conomie Le transport rĂ©gional aĂ©rien joue un rĂ´le essentiel dans la connectivitĂ© des territoires et le dĂ©veloppement Ă©conomique. Face aux dĂ©fis environnementaux, Ă©conomiques et sociaux, ce secteur explore des solutions innovantes pour rester pertinent dans un monde de plus en plus conscient des questions climatiques. Le rĂ´le stratĂ©gique du transport rĂ©gional aĂ©rien Les vols rĂ©gionaux assurent une connexion vitale entre les petites et moyennes villes et les grands hubs internationaux (appelĂ©s « radiales »). Ces liaisons sont essentielles pour : Faciliter les Ă©changes commerciaux et le tourisme. Assurer le dĂ©senclavement des rĂ©gions mal connectĂ©es. Par exemple, en Europe, le transport aĂ©rien rĂ©gional stimule l’Ă©conomie locale en permettant l’accès Ă  des marchĂ©s plus vastes.Dans les zones rurales ou isolĂ©es, ces vols permettent un accès rapide Ă  des services essentiels comme : Les soins mĂ©dicaux d’urgence. L’éducation supĂ©rieure. Pour les entreprises locales, une bonne connectivitĂ© est indispensable pour : Attirer des investisseurs et talents. DĂ©velopper leurs activitĂ©s sans ĂŞtre limitĂ©es par des infrastructures insuffisantes. Enjeux environnementaux et perspectives d’innovation Le secteur aĂ©rien rĂ©gional doit rĂ©pondre Ă  des prĂ©occupations environnementales croissantes. Plusieurs stratĂ©gies innovantes sont en cours pour rĂ©duire les Ă©missions de CO2 tout en maintenant des services accessibles et rentables : DĂ©veloppement des avions Ă©lectriques et hybrides : Ces technologies Ă©mergentes pourraient ĂŞtre idĂ©ales pour les vols courts, typiques du transport rĂ©gional. Optimisation des routes et de la gestion aĂ©rienne : Des itinĂ©raires plus directs et une meilleure gestion des phases de dĂ©collage/atterrissage permettent d’Ă©conomiser du carburant. Utilisation de carburants dĂ©carbonĂ©s : Les biocarburants et carburants synthĂ©tiques sont des alternatives prometteuses au kĂ©rosène traditionnel. Une approche intermodale (par exemple, liaisons aĂ©riennes connectĂ©es aux rĂ©seaux ferroviaires) pourrait Ă©galement Ă©viter les dĂ©tours inutiles via les grands hubs. DĂ©fis Ă©conomiques et rĂ©glementaires Le transport rĂ©gional aĂ©rien fait face Ă  une pression financière accrue, exacerbĂ©e par la pandĂ©mie de COVID-19. La baisse de la demande, combinĂ©e Ă  une hausse des coĂ»ts opĂ©rationnels, met en pĂ©ril de nombreuses compagnies rĂ©gionales. Par ailleurs, les rĂ©glementations environnementales deviennent de plus en plus strictes, imposant des investissements significatifs pour respecter les normes. Les subventions publiques jouent un rĂ´le crucial pour soutenir ces opĂ©rateurs, mais elles doivent ĂŞtre allouĂ©es avec soin pour Ă©viter des distorsions de marchĂ©. Une meilleure coordination entre les gouvernements et les acteurs privĂ©s pourrait aider Ă  crĂ©er des solutions durables et Ă©quitables. Un avenir prometteur pour les rĂ©seaux rĂ©gionaux MalgrĂ© les obstacles, le transport rĂ©gional aĂ©rien reste un Ă©lĂ©ment indispensable de l’écosystème de la mobilitĂ©. En adoptant des technologies vertes et en amĂ©liorant l’efficacitĂ© opĂ©rationnelle, ce secteur pourrait non seulement rĂ©duire son impact Ă©cologique, mais aussi renforcer sa rĂ©silience face aux crises futures. L’essor des solutions intermodales, combinant transport terrestre et aĂ©rien, pourrait Ă©galement offrir de nouvelles opportunitĂ©s. Par exemple, des partenariats entre compagnies ferroviaires et aĂ©riennes permettent d’offrir des trajets fluides et respectueux de l’environnement En conclusion, le transport rĂ©gional aĂ©rien, bien que confrontĂ© Ă  de nombreux dĂ©fis, est en passe de se rĂ©inventer grâce Ă  l’innovation et Ă  une meilleure intĂ©gration avec les autres modes de transport. Il continuera Ă  jouer un rĂ´le crucial pour connecter les communautĂ©s et soutenir l’économie locale. Il importe Ă  Impact Consultants, partenaire de croissance auprès des industries du tourisme et de la mobilitĂ©, d’accompagner les acteurs du transport aĂ©rien rĂ©gional. Elle le fait très concrètement, par exemple auprès de Jet Airlines depuis plus de 3 ans, en les aidant Ă  optimiser leurs liaisons rĂ©gionales transversales (Poitiers-Lyon; le domestique en Guyane oĂą seuls les avions et les pirogues peuvent desservir les villes au sein de la jungle depuis Cayenne; Tours vers le sud de la France…) et d’en assurer la pĂ©rennitĂ© financière. Les subventions publiques jouent un rĂ´le crucial pour soutenir ces opĂ©rateurs, mais elles doivent ĂŞtre allouĂ©es avec soin pour Ă©viter des distorsions de marchĂ©. Une meilleure coordination entre les gouvernements et les acteurs privĂ©s pourrait aider Ă  crĂ©er des solutions durables et Ă©quitables. Un article coĂ©crit par Manuel Chevallier et Flavie Picart.  Partagez cette page Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.

Transport rĂ©gional aĂ©rien, pilier de l’Ă©conomie nationale grâce Ă  une mobilitĂ© transversale Lire la suite »

Partenariats stratĂ©giques : moteur d’innovation et de croissance

Partenariats stratĂ©giques : moteur d’innovation et de croissance Dans un environnement Ă©conomique en mutation, les partenariats stratĂ©giques se rĂ©vèlent cruciaux pour les entreprises cherchant Ă  dĂ©velopper leur activitĂ©. Ces collaborations permettent de mutualiser les ressources, d’accĂ©lĂ©rer l’innovation et d’exploiter des opportunitĂ©s de marchĂ© avec des risques limitĂ©s. Contrairement aux fusions ou acquisitions, elles permettent de prĂ©server l’autonomie des parties tout en maximisant les synergies. 1. Pourquoi opter pour un partenariat stratĂ©gique ? Un choix alternatif Ă  la croissance externe Lorsque la croissance externe, via des acquisitions ou fusions, n’est pas envisageable en raison de contraintes financières, de risques juridiques ou d’un marchĂ© saturĂ©, le partenariat stratĂ©gique devient une alternative de choix. Ces alliances permettent d’accĂ©der Ă  des ressources et compĂ©tences complĂ©mentaires, de partager les investissements, et de profiter des bĂ©nĂ©fices d’une collaboration sans les responsabilitĂ©s et les complexitĂ©s d’une intĂ©gration complète. Exemple : Booking.com et KlookPour Ă©largir son offre d’activitĂ©s locales, Booking.com a choisi un partenariat avec Klook, leader des activitĂ©s touristiques. Cette collaboration a permis Ă  Booking.com de diversifier son portefeuille sans avoir Ă  dĂ©velopper une infrastructure spĂ©cifique “activité” en interne. Exemple : Sabre et GoogleSabre, spĂ©cialiste des solutions technologiques pour le voyage, a conclu un partenariat avec Google pour intĂ©grer l’intelligence artificielle dans ses outils de gestion des capacitĂ©s aĂ©riennes. Cela a permis de moderniser leurs systèmes tout en limitant les coĂ»ts de dĂ©veloppement sur un pĂ©rimètre nouveau.   ComplĂ©mentaritĂ© pour pallier des limites internes Les partenariats stratĂ©giques s’avèrent Ă©galement prĂ©cieux pour combler des lacunes spĂ©cifiques sans engager les investissements massifs qui imposerait une crĂ©ation ou une acquisition. Par exemple : Exemple : EasyJet et DohopPour dĂ©velopper son service « Worldwide by EasyJet », EasyJet a collaborĂ© avec Dohop, une plateforme de connexion de vols. Grâce Ă  ce partenariat, EasyJet a pu proposer des correspondances vers des vols long-courriers sans avoir Ă  crĂ©er une infrastructure complexe d’interlignes. Exemple : Amadeus et StripeAmadeus s’est alliĂ© Ă  Stripe pour intĂ©grer des solutions de paiement innovantes dans ses systèmes. Cela a permis aux agences de voyages d’amĂ©liorer l’expĂ©rience client sans que chaque acteur doive investir individuellement dans des technologies de paiement.   Mutualisation et accès Ă  l’innovation Pour des entreprises en quĂŞte d’innovation, les partenariats permettent d’accĂ©der rapidement Ă  des technologies de pointe et Ă  des mĂ©thodologies Ă©prouvĂ©es, sans passer par les phases coĂ»teuses de recherche ou d’intĂ©gration. Amadeus et MicrosoftPlutĂ´t que d’investir massivement dans des infrastructures cloud, Amadeus s’est alliĂ© Ă  Microsoft pour dĂ©ployer des solutions SaaS pour les compagnies aĂ©riennes. Ce partenariat leur a permis de bĂ©nĂ©ficier immĂ©diatement de la technologie de pointe de Microsoft Azure tout en se concentrant sur leur cĹ“ur de mĂ©tier. 2. L’importance des processus structurĂ©s Identification et cadrage des objectifsUn partenariat rĂ©ussi repose sur une dĂ©finition claire des objectifs. Dans le cadre de leur collaboration, Expedia Group et Marriott International ont cadrĂ© les axes d’intĂ©gration pour proposer une plateforme de distribution optimisĂ©e des chambres d’hĂ´tel. Ce partenariat a permis Ă  Expedia de bĂ©nĂ©ficier d’un inventaire enrichi tout en permettant Ă  Marriott de mieux cibler ses clients et d’optimiser ses revenus grâce Ă  une visibilitĂ© accrue sur les canaux de distribution. Alignement sur les processus La collaboration entre Air France-KLM et Accor Hotels pour le programme de fidĂ©litĂ© Flying Blue dĂ©montre comment un partenariat peut amĂ©liorer les processus en amont et en aval. En partageant leurs donnĂ©es sur les comportements clients et en intĂ©grant leurs systèmes de rĂ©compenses, les deux entreprises ont renforcĂ© la fidĂ©lisation de leur clientèle tout en optimisant les infrastructures numĂ©riques et opĂ©rationnelles. L’alignement culturel : le ciment de toute alliance Les diffĂ©rences culturelles entre entreprises sont parmi les causes les plus frĂ©quentes d’échec dans les partenariats stratĂ©giques. Un mauvais alignement peut entraĂ®ner des incomprĂ©hensions, une perte de motivation des Ă©quipes et, in fine, l’Ă©chec des objectifs. Exemple : Uber et LimeDans leur partenariat pour les solutions de mobilitĂ© partagĂ©e, Uber et Lime ont mis en place des comitĂ©s mixtes pour garantir une coordination efficace entre les Ă©quipes.   Focus humain : le pivot du succès dans les partenariats stratĂ©giques Les partenariats stratĂ©giques dans le secteur du tourisme ne se limitent pas aux aspects financiers ou technologiques. Leur rĂ©ussite repose Ă©galement sur des facteurs humains, essentiels pour assurer une collaboration durable et efficace. Les dĂ©fis liĂ©s Ă  la culture d’entreprise, Ă  l’intĂ©gration des Ă©quipes et au leadership partagĂ© doivent ĂŞtre anticipĂ©s dès le dĂ©part pour garantir une exĂ©cution fluide. Exemple : Booking.com et KlookDans leur partenariat autour des activitĂ©s touristiques, Booking.com et Klook ont mis en place des workshops interculturels et des programmes de formation croisĂ©s pour aligner les Ă©quipes commerciales et techniques. Une organisation commune a Ă©tĂ© instaurĂ©e, oĂą les Ă©quipes ont intĂ©grĂ© des routines collaboratives et dĂ©fini une rĂ©partition des responsabilitĂ©s comme si elles formaient une seule entitĂ©. Cette approche a permis de fluidifier les processus, de renforcer la collaboration et de stimuler l’innovation partagĂ©e. 3. L’intĂ©gration progressive pour Ă©viter les frictions L’intĂ©gration d’un partenariat stratĂ©gique nĂ©cessite une approche progressive et structurĂ©e pour garantir son succès.  Chez IMPACT CONSULTANTS, nous accompagnons les entreprises dans toutes les Ă©tapes de ce processus, qu’il s’agisse d’explorer des pistes de croissance, de structurer des alliances ou d’envisager un rapprochement stratĂ©gique. Notre objectif est de fournir une alternative durable et agile aux acquisitions complexes, en maximisant les bĂ©nĂ©fices des partenariats stratĂ©giques. Étape 1 : Diagnostic et identification des opportunitĂ©s stratĂ©giques Avant d’engager une collaboration, nous rĂ©alisons un diagnostic approfondi pour identifier des pistes de dĂ©veloppement supplĂ©mentaires adaptĂ©es aux ambitions de nos clients. Analyse des forces et faiblesses internes pour dĂ©terminer les besoins rĂ©els. Évaluation du marchĂ© et des tendances sectorielles afin de dĂ©finir des axes stratĂ©giques prioritaires. Proposition d’une stratĂ©gie adaptĂ©e pour accĂ©der rapidement Ă  des leviers de croissance. Étape 2 : Mapping et recherche de partenaires stratĂ©giques Trouver le bon partenaire est essentiel pour garantir la rĂ©ussite d’une collaboration. Nous aidons les entreprises Ă  cartographier les acteurs potentiels en fonction de leurs objectifs. Recherche ciblĂ©e : Identification d’acteurs rĂ©pondant aux ambitions commerciales et stratĂ©giques de l’entreprise. Alignement des visions : Validation des synergies potentielles sur

Partenariats stratĂ©giques : moteur d’innovation et de croissance Lire la suite »

Réussir un projet IT complexe : le rôle clé de l’AMO

L’art de concilier besoins et contraintes pour rĂ©ussir des projets IT complexes – Le rĂ´le de l’AMO Interview de HĂ©lène Millet – Partner IMPACT CONSULTANTS et experte sur les sujets de DATA et AMO.  Flavie Picart : Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises doivent concilier besoins mĂ©tiers et contraintes de rĂ©alisation IT pour rĂ©ussir leurs projets de transformation, notamment dans l’industrie aĂ©rienne. Peux-tu nous expliquer en quoi l‘Assistance Ă  MaĂ®trise d’Ouvrage (AMO) intervient dans ce type de projet ? HĂ©lène Millet : L’AMO joue un rĂ´le clĂ© lorsqu’il s’agit de projets impliquant des systèmes IT complexes, comme la mise en place d’un nouveau système d’inventaire ou la migration d’une plateforme de donnĂ©es. C’est en quelque sorte un mĂ©diateur qui permet de faire le lien entre la maĂ®trise d’ouvrage (MOA), c’est Ă  dire le client, qui exprime les besoins mĂ©tiers, et la maĂ®trise d’Ĺ“uvre (MOE), qui va assurer la rĂ©alisation, soit les dĂ©veloppements et/ou l’intĂ©gration. Un peu comme un critique culinaire, la MOA a une vision prĂ©cise de ce qu’elle veut, tandis que la MOE, le « cuisinier », doit transformer cette vision en un produit concret. L’AMO, lui, fait en sorte que la communication entre ces deux parties soit fluide et que les contraintes techniques soient bien prises en compte tout en respectant les objectifs stratĂ©giques. Flavie Picart : Pourrais- tu nous donner un exemple plus technique qui illustre ce rĂ´le ? HĂ©lène Millet : Prenons l’exemple d’une compagnie aĂ©rienne qui souhaite dĂ©ployer un nouveau système de rĂ©servation. L’enjeu se chiffre en  millions de transactions, et en millions d’euros. Les dirigeants veulent un outil intuitif qui offre une expĂ©rience utilisateur optimale, tandis que  les Ă©quipes techniques, elles, se concentrent sur la sĂ©curitĂ© des donnĂ©es, l’architecture des serveurs, ou la rapiditĂ© d’exĂ©cution des algorithmes. Ces deux visions très diffĂ©rentes peuvent entrer en conflit : il faut donc les aligner en permanence. C’est lĂ  que l’AMO intervient. Nous traduisons les besoins stratĂ©giques de la direction en termes comprĂ©hensibles pour les Ă©quipes techniques et, inversement, nous vulgarisons les contraintes techniques pour la direction afin qu’elle puisse prendre des dĂ©cisions Ă©clairĂ©es. Le rĂ´le de l’AMO ne se limite pas Ă  de la traduction technique ; il peut aussi impliquer aussi la rĂ©daction de spĂ©cifications fonctionnelles , le suivi et la dĂ©fense des budgets, la coordination transverse des Ă©quipes, et la supervision des tests. Flavie Picart : Tu as une grande expĂ©rience dans la gestion de projets technologiques dans l’industrie aĂ©rienne. Peux-tu nous parler de quelques-uns des projets sur lesquels tu as travaillĂ© ? HĂ©lène Millet :J’ai eu l’opportunitĂ© de travailler sur des projets de migration de systèmes de rĂ©servation/inventaire pour des compagnies comme Luxair et Air Tahiti. Comme on l’a vu, ces projets sont complexes : ils nĂ©cessitent la coordination de plusieurs Ă©quipes internes Ă  la compagnie, sur les diffĂ©rentes directions impliquĂ©es, et externes (prestataires choisis, consultants pour renfort), sur plusieurs mois: dĂ©finition du besoin, appel d’offres, choix du prestataire et ensuite projet proprement dit et gestion des risques associĂ©s Ă  la transition. L’AMO intervient Ă  toutes les Ă©tapes, et notamment sur le projet lui-mĂŞme pour superviser la migration : dĂ©finition des besoins, et au fur et Ă  mesure des dĂ©veloppements, vĂ©rification de la conformitĂ© de ce qui est produit aux attentes notamment via des phases de test. Respect des dĂ©lais et budgets sont plutĂ´t l’affaire du chef de projet dĂ©signĂ©, mais en fonction de la taille du projet, l’AMO peut couvrir ces aspects lĂ  aussi. Dans le cadre d’une migration de systèmes rĂ©servation/inventaire (dans le jargon, on dit “PSS”), tout ce travail atteint son paroxysme lors de  la nuit de “cutover”, oĂą on va littĂ©ralement dĂ©brancher l’ancien système pour brancher le nouveau, c’est presque une transplantation cardiaque! et une vraie expĂ©rience (rires). Les intervenants (MOA, AMO et MOE) mesurent alors le chemin parcouru. Une fois le projet technique rĂ©alisĂ© et validĂ©, entre en jeu une autre tâche de l’AMO : la gestion du changement. Mettre en place une nouvelle solution, ce n’est pas juste dĂ©ployer un outil, c’est aussi aider les Ă©quipes Ă  l’utiliser de façon optimale . L’AMO est partie prenante sur la communication du projet, sur la formation, voire sur la rĂ©organisation des Ă©quipes. Flavie Picart : Tu as mentionnĂ© la rĂ©daction de spĂ©cifications fonctionnelles. En quoi est-ce une Ă©tape cruciale ? HĂ©lène Millet : C’est en effet fondamental. Ces spĂ©cifications sont presque comme un contrat : elles permettent de dĂ©finir prĂ©cisĂ©ment ce que l’on attend du projet. Le rĂ´le de l’AMO est de s’assurer que tous les besoins mĂ©tiers sont bien pris en compte et que les spĂ©cifications techniques qui vont dĂ©couler des fonctionnelles correspondent Ă  ces attentes. Flavie Picart : Tu parles Ă©galement de la coordination entre les diffĂ©rents acteurs. Comment l’AMO s’assure-t-il que toutes les parties prenantes restent alignĂ©es tout au long du projet ? HĂ©lène Millet : L’AMO joue un rĂ´le d’interface. Il fluidifie les Ă©changes entre les Ă©quipes mĂ©tiers et les Ă©quipes techniques, en veillant Ă  ce que tout le monde comprenne bien les enjeux et travaille dans la mĂŞme direction. Cela commence très tĂ´t comme on l’a vu, par la gestion des appels d’offres, le choix des outils, et la mise en place des solutions. Une fois que le projet est lancĂ©, il supervise les tests pour vĂ©rifier que la solution fonctionne comme prĂ©vu et qu’elle rĂ©pond bien aux besoins identifiĂ©s. Flavie Picart : Quelle est la diffĂ©rence entre l’AMO et un rĂ´le plus traditionnel de gestion de projet, selon toi ? HĂ©lène Millet : L’AMO se distingue par sa capacitĂ© Ă  harmoniser Ă  la fois les besoins mĂ©tiers et les aspects techniques. LĂ  oĂą un gestionnaire de projet peut se concentrer sur les dĂ©lais, les coĂ»ts et la livraison, l’AMO va plus loin en jouant un rĂ´le de mĂ©diateur entre les diffĂ©rentes parties prenantes. Comme par exemple, chez Afidium, une entreprise avec laquelle j’ai collaborĂ© rĂ©cemment. Ils voulaient dĂ©velopper un nouveau produit sans avoir une vision claire des besoins rĂ©els des clients. J’ai travaillĂ© avec les Ă©quipes techniques pour clarifier leurs propositions, puis traduit ces

Réussir un projet IT complexe : le rôle clé de l’AMO Lire la suite »

EUMO 2024- Quelles priorités pour nos mobilités ?

EUMO 2024 – Quelles prioritĂ©s pour nos mobilitĂ©s ? Quelles mobilitĂ©s collectives Ă  promouvoir et Ă  subventionner ? En France, les budgets publics allouĂ©s Ă  la mobilitĂ© des passagers reprĂ©sentent une part importante des dĂ©penses des collectivitĂ©s et de l’État. En 2023, plus de 40 milliards d’euros ont Ă©tĂ© consacrĂ©s Ă  la mobilitĂ©, soit une somme proche des dĂ©penses pour l’Éducation nationale (environ 60 milliards d’euros) et la santĂ© publique (plus de 100 milliards d’euros).  Cependant, les investissements dans les infrastructures de mobilitĂ© nĂ©cessitent des fonds considĂ©rables et continus, dont les retours sont souvent visibles Ă  long terme. Environ 25 milliards d’euros sont financĂ©s par les collectivitĂ©s locales, concentrĂ©s en grande partie sur les infrastructures de transports en commun dans les grandes agglomĂ©rations. L’État, lui, contribue Ă  hauteur de 15 milliards d’euros via des subventions pour les transports ferroviaires, routiers et cyclables. Toutefois, ces fonds bĂ©nĂ©ficient principalement aux grandes mĂ©tropoles, laissant de nombreuses zones pĂ©riurbaines et rurales sans solutions adaptĂ©es.  Le ministre des Transports, François Durovray, a rĂ©cemment insistĂ© sur l’importance de solutions pragmatiques et Ă©conomiques adaptĂ©es aux besoins rĂ©els des citoyens. Lors de son intervention Ă  l’EUMO 2024, il a soulignĂ© que « nous devons trouver des solutions qui ne coĂ»tent pas trop cher et qui soient dĂ©carbonĂ©es », tout en insistant sur l’optimisation des infrastructures existantes et des alternatives comme le covoiturage et les cars express. Il a Ă©galement ajoutĂ© que la prioritĂ© devait ĂŞtre donnĂ©e aux transports qui offrent une alternative rĂ©elle Ă  la voiture individuelle, particulièrement dans les zones rurales et pĂ©riurbaines. Repenser les mobilitĂ©s collectives pour les territoires en besoinLes zones pĂ©riurbaines et rurales, qui abritent près de 40 % de la population française, sont confrontĂ©es Ă  un manque criant de solutions de transport adaptĂ©es. En milieu rural, 70 % des dĂ©placements se font en voiture individuelle, crĂ©ant des inĂ©galitĂ©s et exacerbant les problèmes environnementaux. Le dĂ©veloppement du covoiturage subventionnĂ©, par exemple, reprĂ©sente une opportunitĂ© intĂ©ressante. Des initiatives telles que Mobicoop ont dĂ©montrĂ© leur efficacitĂ© avec un taux de remplissage moyen de 3,5 passagers par vĂ©hicule, rĂ©duisant ainsi la pression sur les routes et les Ă©missions de CO2. Cibler les trajets domicile-travail Les trajets domicile-travail, qui concernent 19 millions de salariĂ©s en France, reprĂ©sentent une prioritĂ© stratĂ©gique. En dehors des grandes mĂ©tropoles, la voiture individuelle reste utilisĂ©e pour plus de 65 % de ces trajets. Des initiatives pour encourager le covoiturage domicile-travail, comme le projet Covoit’ici, ont dĂ©jĂ  permis de rĂ©duire les embouteillages de 25% sur certains axes pĂ©riurbains. De plus, les plans de mobilitĂ© employeur mis en place par certaines entreprises ont aidĂ© Ă  rĂ©duire les dĂ©placements domicile-travail de 10%, grâce Ă  des solutions comme le tĂ©lĂ©travail ou le partage de vĂ©hicules.  Des solutions pour les personnes en situation de handicap En France, 12 millions de personnes vivent avec un handicap, mais seulement 60% des infrastructures de transport en commun sont adaptĂ©es Ă  leurs besoins. Le dĂ©veloppement de services comme les Taxis G7 Access et les systèmes de transport Ă  la demande pour les personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite offrent une meilleure accessibilitĂ©, mais ces services restent coĂ»teux et peu disponibles en dehors des grandes villes. Des subventions supplĂ©mentaires pour ces solutions permettraient de rĂ©pondre Ă  une demande croissante. Promouvoir les modes partagĂ©s et flexibles Les solutions de transport partagĂ©es et personnalisĂ©es, telles que les VTC partagĂ©s ou les navettes autonomes, constituent une piste prometteuse pour une mobilitĂ© plus durable et inclusive. Ă€ Toulouse, par exemple, les navettes autonomes du programme Navya ont transportĂ© plus de 100 000 passagers en 2023, tout en rĂ©duisant de 20% les coĂ»ts d’exploitation par rapport aux systèmes traditionnels de bus.  Zoom sur la rĂ©gion Grand Est La rĂ©gion Grand Est est un exemple marquant des dĂ©fis et des opportunitĂ©s liĂ©s Ă  la mobilitĂ© en France. En 2022, la rĂ©gion a allouĂ© plus de 1,2 milliard d’euros Ă  la mobilitĂ©, dont 600 millions d’euros pour les infrastructures de transports en commun. Toutefois, une part importante de ces investissements a Ă©tĂ© concentrĂ©e dans les pĂ´les urbains comme Strasbourg et Metz, laissant les territoires ruraux relativement mal desservis. Des initiatives comme le rĂ©seau Fluo Grand Est, qui regroupe plusieurs lignes interurbaines et trains rĂ©gionaux, montrent que des efforts sont faits pour amĂ©liorer la mobilitĂ©. Par exemple, 18 nouvelles lignes ont Ă©tĂ© ouvertes en 2023, connectant mieux les zones pĂ©riurbaines aux centres urbains. Cependant, les solutions comme le covoiturage restent sous-exploitĂ©es dans la rĂ©gion, avec seulement 2% des trajets domicile-travail rĂ©alisĂ©s en covoiturage. La ville de Nancy a pris des initiatives avec des VTC partagĂ©s et des navettes autonomes, qui ont montrĂ© des rĂ©sultats prometteurs avec des coĂ»ts de fonctionnement infĂ©rieurs de 25% Ă  ceux des lignes de bus classiques.  Le Grand Est, tout comme le reste de la France, doit relever des dĂ©fis majeurs en matière de mobilitĂ©. L’État et les collectivitĂ©s locales doivent continuer Ă  subventionner les solutions de transport collectif tout en favorisant des modèles plus flexibles et inclusifs, tels que le covoiturage et les transports partagĂ©s, afin de rĂ©pondre aux besoins diversifiĂ©s des citoyens tout en limitant les impacts environnementaux. Un article Ă©crit par Paul de Rosen.  Sources : • Ministère des Transports, dĂ©clarations de François Durovray Ă  l’EuMo 2024, Strasbourg • Rapport annuel du Grand Est, 2023 • Covoit’ici, rĂ©sultats 2022  Partagez cette page Ajoutez votre titre ici

EUMO 2024- Quelles priorités pour nos mobilités ? Lire la suite »

Jeux Paralympiques Paris 2024 : Un « gros truc en + »

Jeux Paralympiques Paris 2024 : Un « gros truc en + »? Les Jeux Olympiques de Paris 2024 apparaissent comme une rĂ©ussite Ă©clatante sur bien des plans. Alors que les Jeux Paralympiques battent leur plein, quels enseignements pouvons-nous tirer en matière d’hospitalitĂ© et de services envers les personnes handicapĂ©es ? Quels services  » en + » pour ces personnes qui ont un « truc en + » ? Quels seront les principaux hĂ©ritages de ces Jeux pour cette fraternitĂ© si spĂ©ciale et si nĂ©cessaire ? Des infrastructures accessibles : Plus qu’une adaptation, une transformation   Pendant les Jeux Olympiques, Paris a dĂ©montrĂ© son engagement en rendant 80 % des infrastructures sportives accessibles, contre seulement 30 % auparavant. Ce progrès concret a permis Ă  des milliers de spectateurs handicapĂ©s de vivre l’Ă©vĂ©nement dans des conditions optimales, avec particulièrement des rampes d’accès, des places de stationnement rĂ©servĂ©es, et des toilettes adaptĂ©es. Ces rĂ©alisations vont au-delĂ  des simples exigences techniques ; elles incarnent une vĂ©ritable transformation de la ville, oĂą l’inclusion est une rĂ©alitĂ© visible. Le succès de ces initiatives prouve que l’accessibilitĂ© universelle peut devenir un standard dans toutes les grandes villes et les grands Ă©vènements. MobilitĂ© inclusive : Une rĂ©volution dans les transports   Les efforts pour amĂ©liorer la mobilitĂ© des personnes avec handicap pendant les Jeux Olympiques ont Ă©tĂ© marquĂ©s par des initiatives concrètes et efficaces. La RATP a notamment atteint son objectif de rendre 100 % des lignes de bus accessibles, et 60 % des stations de mĂ©tro ont Ă©tĂ© adaptĂ©es. Ces amĂ©liorations ont permis aux personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite de se dĂ©placer librement et de participer pleinement aux festivitĂ©s. La flotte de taxis adaptĂ©s a Ă©galement Ă©tĂ© augmentĂ©e, offrant une alternative prĂ©cieuse pour ceux qui en avaient besoin. Avec donc une Ă©volution vers des services adaptĂ©s rĂ©unissant plusieurs modes de transport pour les personnes avec handicap permettant des trajets complets d’un bout Ă  l’autre pour eux et leurs aidants. Technologie au service de l’inclusion : Des innovations concrètes   Les Jeux de Paris 2024 ont Ă©tĂ© un terrain fertile pour l’innovation technologique au service de l’inclusion. L’application mobile officielle, Ă©quipĂ©e de fonctionnalitĂ©s de guidage en temps rĂ©el, a facilitĂ© les dĂ©placements des personnes handicapĂ©es sur les sites olympiques. Les balises Bluetooth installĂ©es dans plus de 70 % des lieux publics ont permis un guidage prĂ©cis, rĂ©duisant ainsi les obstacles Ă  la mobilitĂ©. Cette application a non seulement rendu l’expĂ©rience des Jeux Olympiques plus accessible, mais elle a Ă©galement posĂ© les bases d’une utilisation plus large de la technologie pour l’inclusion dans d’autres contextes urbains. La technologie Ezymob a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©e dans certains sites et transports permettant un guidage adaptĂ© « jusqu’Ă  la place » pour les personnes avec handicap visuel ou psychique. Services et assistance : Un accueil humain « aidant » renforcĂ©   L’un des Ă©lĂ©ments les plus remarquables des Jeux Olympiques de Paris 2024 a Ă©tĂ© l’engagement humain envers les personnes avec handicap. Avec 10 000 volontaires spĂ©cialement formĂ©s pour les assister, les personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite ont pu bĂ©nĂ©ficier d’une attention particulière. Ces volontaires, prĂ©sents sur tous les sites olympiques, ont fourni un soutien inestimable, illustrant la vĂ©ritable fraternitĂ© en action. L’accueil dĂ©diĂ©, les zones de repos, et les points d’information spĂ©cifiques ont permis de crĂ©er un environnement oĂą chacun se sent respectĂ© et soutenu.  HĂ©ritage durable : Une fraternitĂ©, une coopĂ©ration Ă  faire perdurer   L’hĂ©ritage des Jeux Olympiques de Paris 2024 en matière d’accessibilitĂ© et de fraternitĂ© dĂ©passera bien entendu la fin des compĂ©titions. Les amĂ©liorations apportĂ©es sont destinĂ©es Ă  transformer durablement la ville mais aussi les esprits en Ă©tablissant de nouveaux standards d’inclusion. Les avancĂ©es rĂ©alisĂ©es durant ces Jeux profiteront Ă  long terme Ă  plus de 500 000 habitants Ă  mobilitĂ© rĂ©duite dans la rĂ©gion ĂŽle-de-France.  Principalement, il y a l’enjeu de la fraternitĂ© et la coopĂ©ration avec les personnes en situation d’handicap Ă  faire perdurer et dĂ©ployer. Le sport apparait comme un vecteur idĂ©al pour ce faire, sur la lancĂ©e des Jeux. En partenariat avec des parties prenantes responsables que sont les FĂ©dĂ©rations sportives nationales, dont l’Union Nationale des Sports Scolaires qui rassemble et organise tous les sports effectuĂ©s en scolaritĂ© au moment oĂą les diffĂ©rences et les handicaps entre les Ă©lèves apparaissent comme fondateurs et très difficiles Ă  vivre. Impact Consultants dans le camp des aidants ! Les Ă©quipes d’Impact Consultants sont motivĂ©es par ce challenge de croissance par l’inclusion et la fraternitĂ© qu’incarnent les Jeux Paralympiques. C’est peut ĂŞtre d’ailleurs la plus belle des motivations que de rechercher de l’expĂ©rience positive et de la performance pour ceux qui en ont vitalement besoin.  Pour reprendre une terminologie bien connue, nous nous positionnons comme « aidants » de ces solutions et technologies qui ont besoin de savoir-faire et d’accompagnement pour s’installer et se dĂ©velopper sur un marchĂ© qui Ă  première vue paraĂ®t Ă©troit. C’est par exemple le travail que nous avons effectuĂ© pour Ezymob ou Hexowheel, technologies dĂ©diĂ©es ou celui pour Padam Mobility, technologie adaptĂ©e. Un article Ă©crit par Paul de Rosen et Flavie Picart. Partagez cette page

Jeux Paralympiques Paris 2024 : Un « gros truc en + » Lire la suite »

Ceci fermera dans 0 secondes

Retour en haut